Pourquoi le Worldcoin s’effondre

Il y a environ un mois, Sam Altman, PDG d’OpenAI (ChatGPT), a lancé sa propre cryptomonnaie : le Worldcoin. Et c’est déjà un cuisant échec…

Sam Altman est le PDG d’OpenAI, et donc très impliqué dans la création d’IA telles que ChatGPT. Mais il n’est pas non plus le dernier à en critiquer les défauts. Et c’est en raison de ces défauts que l’entreprise s’est lancée, il y a environ un mois, dans une vaste campagne de récolte des données biométriques de l’Iris.

Le but ? Permettre de garantir qu’une personne sur Internet est bien un être humain. Une sorte de captcha du XXIe siècle, en somme… Mais à base de cryptomonnaie !

En effet, pour encourager les amateurs à se faire scanner l’Iris, Sam Altman leur offrait en échange un petit quelque chose : quelques jetons du Worldcoin (l’équivalent d’environ 50€ à l’époque), une cryptomonnaie signée OpenAI et qui avait pour ambition de révolutionner le système financier… Rien que ça !

Malheureusement pour le patron d’OpenAI, il semblerait bien que tout cela ne survive pas bien longtemps. En effet, le cours du Worldcoin s’est effondré seulement un mois après sa création. La raison ? Le gouvernement kenyan qui a décidé d’interdire la campagne légèrement dystopique de collecte de données biométriques, et la crypto qui va avec.

Celle-ci était déjà interdite en Amérique du Nord, et ne pouvait se dérouler que dans certains rares pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Et avec la perte du Kenya, inutile de dire que c’est une partie non-négligeable de cette campagne qui tombe à l’eau…

Le Worldcoin ne suscite d’ailleurs plus vraiment l’engouement des investisseurs. Depuis son lancement, il a perdu plus de la moitié de sa valeur.

Son cours tourne aujourd’hui autour de l’euro symbolique, contre près de deux euros à son lancement.