La France avance sur son projet de ligne Hyperloop

La SNCF officialise la signature d’un partenariat avec la société Nevomo. À terme, les deux entreprises espèrent mettre au monde un train à très grande vitesse grâce à une technologie qui s’inspire de l’Hyperloop.

La SNCF n’a pas abandonné l’idée d’un train à très grande vitesse. Nevomo, une société polonaise, vient d’annoncer dans un communiqué la mise en place d’un accord de coopération avec l’entreprise française. Évidemment, le projet en est encore au stade embryonnaire. Toutefois, le train qui résulterait de la coopération des deux sociétés pourrait se déplacer à près de 550 km/h.

Concrètement, Nevomo et la SNCF vont développer une technologie MagRail, assez largement inspiré de l’Hyperloop d’Elon Musk. Pour rappel, c’est en 2013 que le milliardaire brandit pour la première fois le concept de ce train futuriste, lequel devait circuler à plus de 1 000 km/h dans un tube à basse pression. Le tout, pour limiter les frictions de l’air. Certes, le train de Nevomo et de la SNCF serait moins rapide, en revanche, il pourrait circuler sur le réseau actuel.

Une question de magnétisme
Vous l’aurez donc compris, tout l’intérêt du MagRail réside dans le coût limité du projet. « Nevomo introduit la technologie MagRail dans les infrastructures ferroviaires existantes », indique l’entreprise dans son communiqué. « Ce qui permet de les moderniser de manière rentable et de faire du rail le mode de transport vert, rapide, efficace et interopérable privilégié du 21e siècle ». Partant de ce constat, il n’est en conséquence pas étonnant de voir que la SNCF est intéressée.

En définitive, la technologie MagRail ne reprend qu’une seule composante de l’Hyperloop : la sustentation magnétique, ou Maglev. Pour le dire simplement, le train n’entre plus en contact avec les rails, mais il flotte au-dessus d’eux grâce à l’utilisation des forces magnétiques. Un procédé qui possède le double avantage de limiter les frottements et, donc, la perte d’énergie. Reste qu’entre les travaux nécessaires et la poursuite des recherches, l’ambitieux projet ne devrait pas voir le jour avant, au moins, quelques longues années.