La 6G fera ses débuts en 2028

Le lancement de la 6G est avancé à 2028 en Corée du Sud. Le pays prévoit un démarrage précoce pour assurer sa domination sur les futures fréquences.

La 6G en Corée du Sud, c’est pour 2028. Le ministère de la Science et des TIC en a fait l’annonce cette semaine. À l’origine, le lancement était prévu pour 2030, comme en Europe, mais le gouvernement préfère raccourcir les délais. « Le plan avancé vise à aider le pays à conserver sa position de leader dans la compétition mondiale pour les futures infrastructures de réseau », a déclaré le ministère à l’agence Yonhap.

Pour y parvenir, la Corée du Sud compte sur son plan « K-Network 2030 ». Concrètement, l’objectif affiché est de rester à la pointe de l’innovation sur les réseaux mobiles. Selon le ministère, le K-Network doit assurer « des technologies 6G de classe mondiale » et « renforcer la chaîne d’approvisionnement du réseau ». En parallèle, le pays souhaite encourager les entreprises locales à produire des matériaux et des équipements pour le développement de la 6G.

Un tiers des brevets
Par ailleurs, il reste un dernier point sur lequel insiste le gouvernement. Ainsi, le réseau devra être ouvert et compatible avec tous les appareils mobiles du marché. L’idée étant de permettre aux opérateurs et aux entreprises de proposer des services flexibles. Évidemment, tout ceci a un coût. Le gouvernement a d’ores et déjà commandé une étude de faisabilité pour un projet de recherche et développement sur les technologies 6G. En tout, ce sont plus de 452 millions d’euros qui sont investis dans cette étude. Mais le jeu en vaut la chandelle. Du moins, du point de vue des décideurs.

À terme, la Corée du Sud espère détenir au moins 30% des brevets 6G. Un objectif ambitieux, certes, mais pas inatteignable. En effet, le pays représentait plus de 25% des brevets 5G en 2022. Son seul concurrent ? La Chine, avec presque 27% de parts de marché. Si les entreprises européennes et américaines ont dominé la course à la 4G, la tendance s’est, depuis, largement inversée. Visiblement, ce n’est d’ailleurs pas près de s’arrêter.