La Belgique parmi les meilleurs élèves de la classe en cybersécurité

Une étude de Proxyrack révèle que la Belgique se positionne dans le haut du classement quand il s’agit de cybersécurité.

La Belgique est l’un des pays les plus efficaces en matière de cybersécurité. Selon des recherches effectuées par le fournisseur de proxy Proxyrack, le pays se place même sur la seconde marche du podium, avec un score de 93,51/100, à égalité avec la Lituanie et l’Estonie. Quant au pays qui siège en tête de ce classement, il s’agit de la Grèce.

Quoi qu’il en soit, il fait donc bon vivre en Belgique. Du moins, numériquement parlant. En effet, savoir que son pays possède fait partie des meilleurs en termes de cybersécurité a de quoi rassurer. Particulièrement aujourd’hui, alors que les espaces numériques se multiplient en même temps que les dangers affiliés.

Reste à déterminer quels critères permettent de placer la Belgique dans les hautes sphères de ce classement. Et ça n’a rien de bien sorcier. Ainsi, les chercheurs de Proxyrack se basent tout simplement sur le NCSI, soit le National cyber security index ou l’Indice national de cybersécurité en français. Créé par l’e-Governance Academy Foundation (eGA), le NCSI sert régulièrement de référence pour évaluer la souveraineté numérique des États.

Indice national de cybersécurité
Concrètement, cet indice de cybersécurité mesure la capacité des pays à prévenir les cybermenaces et, le cas échéant, à les endiguer. Pour ordonner son classement, l’eGA s’appuie sur cinq facteurs différents : l’identification des cybermenaces au niveau national, l’identification des mesures et des capacités de cybersécurité, la sélection des aspects importants et mesurables, le développement d’indicateurs de cybersécurité, et le regroupement des indicateurs de cybersécurité.

Ce que l’eGA appelle les « aspects importants et mesurables » est assez vague, au premier abord. Toutefois, il ne s’agit rien de plus que des preuves tangibles de la cybersécurité d’un État. En d’autres termes, l’eGA s’intéresse à la législation en vigueur (règlements, arrêtés, lois), aux organisations existantes et aux départements officiels, aux différentes formes de coopération (comités, groupes de travail, etc), et aux résultats qui en découlent (politiques, technologiques, etc).

Quant au pourquoi du comment, il convient de rappeler que la Belgique constitue une cible de choix pour certaines personnes mal intentionnées. Eh oui. Le pays concentre les institutions de l’Union européenne avec celles de l’OTAN, ainsi que de nombreuses autres organisations. De fait, la Belgique se doit donc d’améliorer toujours plus ses compétences en matière de cybersécurité. Tant pour prévenir, que pour lutter contre la cybercriminalité. Ce qui, visiblement, semble être une réussite.