IPTV : la répression s’intensifie sur le streaming illégal, des dizaines de sites vont fermer en 2023

L'ACE est une corporation qui utilise tous les moyens légaux à sa disposition pour lutter contre le piratage. Elle vise non seulement les vendeurs et exploitants de boîtiers IPTV pirates et les applications mobiles, mais surtout les sites Web favorisant le streaming illégal.

L’ACE (Alliance for Creativity and Entertainment) est une coalition mondiale d’entreprises dont l’objectif est de lutter contre le piratage numérique qui nuit à « cet écosystème florissant ». Les compagnies y participant vont de Disney, HBO, Netflix, Sony Pictures, à Canal + en passant par Apple TV+ ou encore la BBC. Qu’elles créent du contenu ou qu’elles le diffusent, ces entreprises sont concernées au premier chef par la problématique du streaming pirate.

Cette alliance communique peu sur les moyens qu’elle met en jeu et les résultats qu’elle parvient à obtenir dans sa lutte contre les boîtiers d’IPTV pirates et autres sites de streaming illégal. En analysant les condamnations récentes d’exploitants de plateformes illégales et autres revendeurs de boîtiers, les spécialistes de TorrentFreak sont pourtant parvenus à déduire quelques statistiques attestant de l’efficacité des méthodes employées par la corporation.

PLUS DE 40 SITES DE STREAMING PIRATE POURRAIENT DISPARAÎTRE EN 2023
Selon le site, rien qu’en décembre 2022, l’ACE aurait réussi à fermer ou faire cesser l’activité de 40 à 50 domaines diffusant illégalement du contenu protégé. Après divers recoupements, les journalistes en concluent même qu’en cinq ans d’activité, l’organisme serait parvenu à mettre fin à 600 domaines de ce type. À raison d’un site pirate mis hors d’état de nuire tous les trois jours, on peut dire que les employés de la compagnie ne chôment pas. Et le rythme des poursuites ne risque pas de ralentir.

Bien que l’ACE vise aussi les vendeurs de boîtiers et les opérateurs de services IPTV, les sites de streaming illégal restent les cibles principales des actions en justice intentées par la corporation. L’assignation envoyée aux hébergeurs précise que « le but est de connaitre les identités des individus affectés aux sites Web qui ont exploité les droits exclusifs des membres de l’ACE sur leurs films protégés par le droit d’auteur sans leur autorisation ». Vous pouvez consulter la liste complète des sites visés dans la publication de TorrentFreak.