140.000 internautes ont suivi le crash d’un jet privé en direct

Plusieurs centaines de milliers de personnes ont traqué un jet privé en train de se crasher dans la mer Baltique.

Un avion privé Cessna 551 s’est écrasé dimanche soir au large des côtes de la Lettonie, ont indiqué les services de secours suédois. “L’appareil immatriculé en Autriche, était en provenance de Jerez, dans le sud de l’Espagne, d’où il a décollé à 12 h 56 GMT sans destination précise, selon le site FlightRadar24”, révèle Reuters. Ce jet privé appartenait à l’homme d’affaires allemand Peter Griesemann. Normalement, il devait atterrir à Cologne, en Allemagne, mais a continué à voler jusqu’à ce qu’il atteigne la côte de la Lettonie.

Durant sa trajectoire, il a viré deux fois, à Paris et Cologne. Moins de cinq heures après son départ, l’avion a été répertorié sur le service mondial de suivi des vols comme perdant rapidement de la vitesse et de l’altitude avant de s’écraser dans l’eau.

Un tracking en ligne
Très vite, la communauté de l’aviation a partagé la nouvelle sur Twitter. C’est ainsi que plus de 140.000 internautes ont traqué l’avion depuis le site de suivi du trafic aérien FlightRadar24. Une facilité de tracking que certains ont fortement critiquée. Rappelez-vous, les plateformes comme FlightRadar24 sont utilisées par certains pour dénoncer l’impact écologique des jets privés.

Une intervention en grande pompe
“Nous avons appris que l’avion s’est écrasé (dans l’océan) au nord-ouest de la ville de Ventspils en Lettonie”, a déclaré un porte-parole des services de secours suédois dans une annonce officielle. D’abord, des pilotes de l’OTAN et le personnel suédois ont suivi l’avion et ont constaté que personne ne se trouvait dans le cockpit. Dans un second temps, un avion de chasse de la mission de police aérienne de la Baltique de l’OTAN s’est lancé dans le suivi de l’appareil. Des navires de la marine lettone ont ensuite rejoint les troupes. Enfin, un navire des garde-côtes et un hélicoptère des garde-frontières lettons sont arrivés sur le site du crash. Selon la compagnie de charters aériens Quick Air, trois autres personnes se trouvaient à bord avec Peter Griesemann. À savoir, sa femme de Griesemann, leur fille et un ami de la famille.