Victime d’une arnaque sur Facebook, elle contacte l’arnaqueur et récupère une partie

Une femme, victime d’une arnaque, est parvenue à retrouver, seule, une partie de la somme dérobée.

Nos confrères de Sudinfo rapportent qu’une Trois-Pontoise a été la cible d’escrocs sur la section Marketplace de Facebook. Après avoir obtenu ses codes bancaires, les malfaiteurs lui auraient dérobé 4.700 euros. Mais l’histoire possède une fin plutôt heureuse, puisque la victime, âgée de 50 ans, a réussi à récupérer 2.000 du butin en recontactant l’un des escrocs.

Sur le réseau social de Mark Zuckerberg, la Marketplace permet aux internautes “de découvrir, d’acheter et de vendre des articles”. Via cette page, ils peuvent parcourir les annonces, chercher des articles à vendre dans leur région ou encore trouver des produits qui peuvent être livrés, explique Facebook.

Point de départ : deux paires de chaussons de danse
Tout a débuté lorsque la Trois-Pontoise a voulu vendre deux paires de chaussons de danse sur la section Marketplace du réseau social. Prix proposé : 33 euros. Dans la foulée, cinq intéressés et potentiellement acheteurs se manifestent. La future victime en sélectionne deux et décide de vendre ses chaussons à l’un des élus. Selon les propos de la police de Stavelot-Malmedy recueillis par Sundinfo, l’acheteur a demandé à la femme de clôturer la vente afin de pouvoir réserver les deux articles. Pour cela, il lui a proposé une méthode de paiement en ligne. Ici commence l’arnaque.

Après avoir accepté la proposition de l’acheteur qui s’avère en fait être un escroc, la femme a reçu un mail. Celui-ci l’invitait à s’inscrire sur une plateforme de paiement. Premier signal d’alerte, pour confirmer son inscription, la vendeuse a dû attendre un coup de téléphone de “confirmation”. De l’autre côté du fil, un homme lui a demandé ses codes Digipass ainsi que ses codes de sécurité, affirme la police. Ce que la victime a fait. À savoir qu’un Digipass est un lecteur de codes qui permet de sécuriser et de protéger les opérations bancaires réalisées en ligne.

Deux transferts de plus de 1.000 euros
Dans la foulée, deux transferts ont été effectués depuis le compte épargne de la femme vers son compte à vue, puis vers un autre compte. On parle ici de 3.500 et de 1.200 euros. Face à ce constat, la victime a rappelé le numéro qui lui avait demandé ses données bancaires et s’est s’arrangée pour récupérer 2.000 euros.

Avec la pandémie, désireux de gagner un peu d’argent et de faire de la place chez eux, beaucoup se sont mis à vendre quelques biens en ligne, notamment sur la Marketplace de Facebook. En réaction, le nombre d’arnaques a augmenté. En chiffres, dans le cadre d’une étude britannique, près d’un quart des interrogés assurent avoir été victimes d’une escroquerie en utilisant cette section du réseau social.