Confinement : une loi japonaise interdit à des mineurs de jouer aux jeux vidéo plus d’1h par jour

En plein confinement, au Japon, une loi polémique qui interdit aux mineurs de jouer aux jeux vidéo plus d’une heure en semaine et 90 minutes le weekend entre en vigueur dans une préfecture du pays. De quoi lutter contre la dépendance aux jeux vidéo.

Pendant ce temps là, au Japon, dans la préfecture de Kagawa, les mineurs n’ont officiellement plus le droit de faire les choses suivantes depuis ce 1er avril :

Jouer plus d’une heure par jour à des jeux vidéo en semaine
Jouer plus de 90 minutes à des jeux vidéo le weekend
Utiliser leur smartphone le soir après 22 heures
La loi polémique à l’origine de toutes ces interdictions avait été entérinée en mars. Elle a pour but de lutter contre la dépendance aux jeux vidéo – que l’OMS considère également depuis peu comme une maladie. Même si, coronavirus oblige, l’antenne de l’ONU a depuis un peu adouci ses propos à l’encontre des jeux vidéo – c’est peu de le dire.

Une loi qui a peu de chances de servir à grand chose
En plein confinement l’Organisation Mondiale de la Santé s’est en effet associée à de grands acteurs du jeu vidéo pour faire la promotion de cette activité en ces temps de distanciation sociale. Bref, tout, dans cette loi sonne faux, jusqu’au timing. Et pourtant, comme le confirme le site Siliconera, cela n’a rien d’une (mauvaise) blague. Contrairement à notre poisson d’avril de ce matin.

Les auteurs du texte n’avaient pas prévu de mobiliser les forces de police et l’armée (il faudrait au moins ça) pour faire respecter l’interdiction. Ils ont en effet opté pour cent fois pire : le bon vouloir des parents. On pressent donc que ce texte fera date et débouchera sur une révolution des comportements (on plaisante bien sûr).

Petite consolation pour les parents de la préfecture de Kagawa : ils peuvent désormais agiter un texte de loi devant les yeux de leur enfant lorsqu’il refuse de venir à table parce que « tu comprend pas, il faut que je finisse le niveau là, sinon il faut tout recommencer » ! Notez néanmoins qu’il ne s’agit pas du premier texte du genre : la Chine a fait passer une loi similaire il y a quelques mois.