Elon Musk promet de payer vos frais juridiques si un tweet pose problème à votre employeur

Elon Musk n’est pas avare de grandes déclarations. Le milliardaire sud-africain récidive une nouvelle fois et affirme que X (Twitter) paiera les frais juridiques de tous les utilisateurs ayant eu maille à partir avec leur employeur à cause d’un tweet.

« Si vous avez été injustement traité par votre employeur parce que vous avez publié ou aimé quelque chose sur cette plateforme, nous couvrirons vos frais juridiques. Sans limites. » C’est posé. Elon Musk vient d’annoncer sur X, anciennement Twitter, que la plateforme prendra la défense de l’opprimé.

Évidemment, l’absence d’une limite apparente nous laisse quelque peu sceptiques. Entre ceux qui entendent tirer parti de cette opportunité et le nombre d’utilisateurs présents sur le réseau social… Le coût d’une telle mesure pourrait bien mettre Twitter sur la paille. Reste à voir si Elon Musk tiendra parole, mais il lui sera difficile de revenir en arrière.

La liberté d’expression, mais pas pour tous
En l’espace de 24 heures, le tweet cumule déjà plus de 108 millions de vue et près de 127 retweets. Autant dire que les utilisateurs ne sont pas près d’oublier cette promesse. Les témoignages affluent en masse sous le tweet original et les questions relatives à la procédure sont légion. À ce sujet, aucune précision n’a d’ailleurs été donnée. Ni sur le service à contacter, ni sur les conditions précises d’obtention de l’aide.

Ceci étant dit, cette nouvelle déclaration fracassante de l’homme d’affaires sud-africain démontre encore une fois toute la dualité du personnage. Ici, Elon Musk se positionne comme un champion de la liberté d’expression. Le rempart contre l’abus d’autorité. Et pourtant.

En parallèle de cette belle promesse, le milliardaire cherche également à restreindre certaines paroles. Pas plus tard que la semaine dernière, X Corp. a même intenté une action en justice à l’encontre du Center for Countering Digital Hate (CCDH). Une organisation britannique à but non lucratif. Tout cela, parce que les chercheurs du CCDH affirment, données à l’appui, que le contenu haineux non modéré est en hausse continue depuis le rachat de Twitter. Deux poids, deux mesures.