Meta, la maison mère de Facebook, va devoir emprunter de l’argent

La maison mère de Facebook lance sa première vente d’obligations.

Guidée par ses rêves de métavers, Meta, propriétaire de Facebook, quitte le club des rares grandes entreprises sans dette. Pour définition, le métavers est un univers parallèle virtuel accessible en réalité augmentée et virtuelle.

Ce jeudi, la maison mère de Facebook a signalé à l’organisme américain de surveillance des marchés qu’elle avait commencé à offrir des obligations pour lever des fonds. Une obligation est un prêt d’un investisseur à un emprunteur, ici Meta. En échange de ce prêt, qui permet à l’emprunteur de financer ses opérations, l’investisseur reçoit des intérêts sur l’investissement. Chez Meta, les sommes reçues devraient être réinvesties dans “les dépenses d’investissement, le rachat, l’acquisition ou l’investissement des actions en circulation de ses actions ordinaires”, a indiqué le groupe. Pour le moment, Meta n’a pas indiqué le montant des fonds qu’elle souhaitait lever, ni la durée des obligations.

Pour rappel, la semaine dernière, le groupe avait annoncé sa première baisse de revenus trimestriels d’une année sur l’autre. Son bénéfice net a chuté de 36% pour atteindre 6,7 milliards de dollars. Enfin, son chiffre d’affaires a baissé d’1% pour atteindre 28,8 milliards de dollars. La baisse des dépenses des annonceurs, due à un mauvais contexte économique, et la montée en puissance de TikTok pourraient être deux éléments à l’origine de ces pertes. À savoir que le groupe dépend presque exclusivement des revenus publicitaires.