5 choses que vous ignoriez au sujet de Castlevania

Fascinante, la franchise de Konami a notamment été portée en série animée sur Netflix.

Le château de Dracula

Le premier jeu de la saga, sorti sur Nes au Japon en 1986, est originellement titré Akumajô Dracula, ce qui signifie littéralement Le Château Maléfique du Comte Dracula. Le titre occidental, Castlevania, est quant à lui la contraction de Castle et de Transylvania. Puisque l’on est dans les châteaux et la géographie, notez que l’architecture du Mont-Saint-Michel, et plus particulièrement celle de son abbaye, a inspiré celle du Château de Dracula. Le visuel de la pochette de Symphony of the Night sorti sur Playstation en est une preuve.

Et pour la petite anecdote linguistique en plus, sachez que Castlevania : Harmony of Dissonance sorti sur GameBoy Advance en 2002 est le premier à être sorti sous le nom Castlevania, et non plus Akumajô Dracula, au Japon.

Pas de vrais noms au générique

A l’époque des premiers Castlevania, les producteurs ne désiraient pas que l’on connaisse les noms des développeurs, pensant devoir les payer plus si c’était le cas. Ainsi, comme dans un épisode spécial Halloween des Simpsons, ils se sont amusés à glisser dans les crédits du premier Castlevania des jeux de mots et de faux noms inspirés de grandes icones de l’horreur telles que Christopher Bee (pour Christopher Lee), Belo Lugosi (pour Béla Lugosi) ou encore Boris Karloffice (pour Boris Karloff).

La paternité de Castlevania revient néanmoins à un certain Hitoshi Akamatsu, qui a ensuite retravaillé sur Castlevania 2 et 3.

Un épisode inédit aurait dû sortir sur Dreamcast

Proche de Nintendo et de Sony, Konami portera la plupart de ses épisodes sur les plates-formes respectives des deux constructeurs. A la sortie de la Sega Saturn, l’éditeur se décide toutefois à porter son Symphony of the Night sur la console. Un nouveau volet, exclusif à la prochaine console du constructeur, entre en développement. Le jeu, baptisé Castlevania Resurrection, est censé être le premier de la franchise à nous faire incarner de bout en bout le personnage de Sonia Belmont, la seule femme du clan Belmont. Le jeu prend une direction différente puisqu’il est entièrement en 3D et surtout, orienté vers un public hardcore. Les quelques rares vidéos du titre montrent un jeu assez proche d’un Dark Souls…

L’échec commercial de la Dreamcast poussera toutefois Konami à abandonner le développement du titre, qui ne verra jamais le jour sur aucune plate-forme.

Castlevania et la censure